Sujet : Écrivez une histoire autour d'une impasse mexicaine. On veut que de la tension, du sang, des insultes !
Roger :
Je lève mon verre à ce contrat rondement mené !
Borris :
Mouais, en même temps, trois tueurs à gage pour un seul gars ça
facilite les choses.
John :
Ne fais pas ta mauvaise tête voyons, on a été grassement payés
non ?
Roger :
Et comment ! Deux fois le tarif habituel ! C'était qui ce gars pour
qu'on raque autant ?
Borris :
Un ancien ministre à la retraite, il savait peut-être des être
choses qu'il n'aurait pas dû savoir.
John :
En tout cas, on mange bien ici ! Les beignets qu'on a commandés pour
le dessert sont excellents.
Borris :
Ouais, par contre j'suis pas fan de la terrasse.
Roger :
Tu noues joues le tueur sombre qui supporte pas la lumière du soleil
?
Borris :
Mais ferme ta gueule.
John :
Calme toi. Tiens, reprends un beignet.
Borris :
Ouais, merci.
John :
Par contre les gars ?
Roger :
Hum ?
John :
C'était obligé de le tuer en le faisant exploser ?
Roger :
Bah c'est plus marrant non ?
John :
Ouais, mais on a fait sauter tout le quartier quand même !
Borris :
Un joli feu d'artifice.
John :
Bon je me reprendrais bien un beignet moi.
Roger :
Ouais moi aussi.
Borris :
La même ! Ils sont excellents !
John :
Oh putain il en reste qu'un !
Borris :
Il est pour moi !
Roger :
Non ! pour moi !
John :
Vous rêvez ! C'est moi qui ai eu l'idée d'en commander, c'est
pour moi !
Roger :
Pourquoi tu nous regardes en plissant les yeux ? Tu t'es cru
dans un western ?
John :
Ouais, je me suis cru dans un western.
Roger :
Oh ! Pose ce flingue !
John :
Je vous préviens, le premier qui touche à mon beignet, je lui
plombe la tête ! Et puis d'abord, vous aussi vous avez sorti
vos flingues.
Roger :
Ben ouais, par réflexe. Déformation professionnelle tout ça tout
ça.
Borris :
Pose ce flingue hijo de puta !
Roger :
Mais pourquoi tu te mets à insulter les gens en espagnol toi ?
Borris :
Parce qu'on est dans une impasse mexicaine.
John :
Mais putain Borris, t'es Russe ! T'es pas crédible avec ton
accent de merde.
Borris :
C'est toi la merde. Cabrón.
Roger :
En tout cas, je suis d'accord avec John. Le premier qui touche à mon
beignet, JE LUI PLOMBE LA TÊTE OKAY ?!
Borris :
On va pas s’entretuer pour un beignet les gars. Hey !
Serveuse ! Ramenez nous une douzaine de beignets.
Serveuse :
Euuh … C'est... C'est-à-dire que …
Borris :
Quoi ?
Serveuse :
On en a plus, vous avez pris les derniers. S'il vous plaît ne me
tuez pas !
Borris :
Oh putain...
John :
Ça va être un bain de sang.
Borris :
Je suis le meilleur tueur de Russie les mecs, vous avez aucune
chance.
Roger :
C'est toi qui le dis. Moi je suis le meilleur d'Europe.
John :
Et moi le meilleur du monde. Bande de faibles.
Roger :
Autoproclamé meilleur du monde non ?
John :
Pareil pour toi et l'Europe. Connard.
Roger :
Pourquoi il nous regarde comme ça ce chien ?
Borris :
Je sais pas, il m'énerve.
John :-Putain
il a attrapé le beignet ! Choppez le !
Roger :
Tirez lui dessus !
PAN
PAN PAN
John :
Bordel ! Tu te prétends tueur à gage et t'es pas foutu de tuer
un chien ?
Borris :
Je t'emmerde !! PAN
John :
Mais t'es malade ?! Tu viens de faire sauter une station
essence !
Borris :
Et alors ? C'est ta tête que je visais.
John :
C'est bien ce que je disais, tu sais pas viser.
Roger :
Mais tu viens de tuer combien de personne là ?
Borris :
Je sais pas, j'ai arrêté de compter mes victimes après la
cent-soixante-septième.
John :
Pourquoi ce chiffre ?
Borris :
Je savais pas compter plus loin, j'avais six ans.
Roger :
Quand vous aurez fini de discuter vous allez peut être pouvoir
chopper ce putain de chien ?!
John :
Il a tourné à droite ! C'est une impasse ! Vite !
Borris :
Oh oh !
Inconnu :
Salut les gars !
L'inconnu
tira sur les trois tueurs avec un bazooka. Provoquant une pluie de
sang dans toute la ruelle. Des morceaux de corps giclèrent un peu
partout. Le chien s'approcha de son maître et lui donna le beignet
qu'il avait subtilisé quelques instant plus tôt. Ce dernier sorti
son téléphone et composa un numéro.
Inconnu :
Allô ? Patron ? Les cibles ont été éliminées. Et j'ai
gagné un beignet.
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